Et la création tout entière gémit…

 « La création tout entière gémit dans les douleurs de l’enfantement »

lettre au Romains ch. 8

La création tout entière est l’œuvre de Dieu qui a formé une rondeur, la terre dans sa globalité, et l’homme en fait partie.

Cette phrase a vraiment une grande importance en ces temps de l’Avent où nous devons ouvrir nos cœurs afin de les enrichir et accueillir notre Roi Sauveur. La création tout entière est l’œuvre de Dieu qui a formé une rondeur, la terre dans sa globalité, et l’homme en fait partie.

Quand Dieu vit que tout était bon et a donné quelques consignes. Puis il se reposa.

Les bêtes et les gens ne mangeaient que de l’herbe, des racines et des fruits. C’était un monde de paix. Que craint on dans un monde de Paix ? L’autre ne cherchera pas à vous tuer pour manger.

Ce n’est qu’après le déluge (chapitre 6, La perversité de l’homme).

Dieu donna aussi la chair des animaux pour nourriture, après avoir constaté la violence du cœur de l’homme.

L’homme et la femme vont pêcher, se laisser tenter par le mal et se mettre à gémir.
Pourtant, la création a gardé l’espérance d’être elle-même libérée. Nous aussi nous gémissons, actuels pêcheurs.

La communion avec Dieu brisée.

C’est avec l’expérience du pêcher que la rupture de la communion avec Dieu fut brisée, cette communion originelle avec tous ceux qui nous entourent. Et nous avons fini par corrompre la création. Ce don merveilleux que Dieu a placé entre nos mains pour que nous puissions entrer en relation avec Lui, en elle, et par elle (exemple du semeur : l’homme sème dans la terre, et ça pousse grâce au soleil et l’eau).

Une nouvelle collaboration.

Nous sommes appelés à collaborer jour après jour. En effet si nous faisons attention, tout gémit autour de nous. La création elle-même gémit. Nous, les êtres humains, gémissons, et l’Esprit gémit en nous, dans notre cœur.

Nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint. Mais nous attendons la rédemption de notre corps. Si l’égoïsme pénètre en l’être humain celui-ci peut finir par abîmer les plus belles choses.

Or, ces gémissements ne sont pas une plainte stérile, démesurée, mais ceux d’une femme qui accouche et qui souffre pour qu’une vie nouvelle vienne à la lumière. Et dans notre cas, il en est vraiment ainsi. Nous sommes encore aux prises avec les conséquences de notre péché. Nous demandons au Seigneur la grâce de vivre, c’est cela notre responsabilité à tenir avec persévérance, et avec une laborieuse patience, parce que nous sommes certains du destin positif qui attend toute chose. (Rm 8, 25) …

Même si l’homme reste un perpétuel pêcheur, nous renaissons sans cesse à la grâce et au pardon, comme dans les douleurs d’un enfantement.

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