Moi, au milieu de l’authenticité des photos

J’ai entendu parler d’une exposition de photos qui me paraissait intéressante sur le quai de la Fosse à Nantes.

J’y suis allée avec une amie. (Sans avoir des infos sur l’accessibilité de la salle) L’entrée ne parait pas des plus adaptées mais arrivée dans la salle une belle rampe est là en plus on nous dit que l’artiste est présent à l’expo « c’est pas marqué sur mon front ».

Alors on avance,  c’est une galerie de portraits réunissant une trentaine de modèles, des hommes et des femmes noires, des cadres, des intellectuels. Tous pris sous le même angle, avec la même lumière à la même distance et les peaux sont naturelles. Tout est brut. Pas de grandes personnalités comme Michael JACKSON ou Michael JORDAN…

Sans jugement de valeur, un message d’amour et le droit à la différence.

Montrer et aussi donner l’envie aux personnes issues des minorités, à ceux qui ont une mauvaise estime d’eux-mêmes, l’envie de réussir. Il s’agit de dire que c’est possible. Créer une émotion et que l’on se pose des questions et les partager.

Je suis là au milieu de cette pièce, avec tous ces regards posés sur Moi.

Je remarque une écriture au coin du sourcil et je dois m’approcher de chacun pour pouvoir lire. Et à ce moment l’intensité du regard avec la lumière et la pureté de l’image m’interpelle et ça à plusieurs reprises. Ce  nouveau regard porté sur l’autre me fait beaucoup réfléchir.

Consciente que notre propre identité est plus imprégnée par pleins d’a-prioris, les préjugés, les idées préconçues et tout ce qui peut être un obstacle. 

J’aime rester là, au milieu d’eux.

Même si le ressenti de me faire juger par d’autre plus grands que moi à cet instant présent, ils ont été eux aussi bien petits et mal jugés dans le passé.

Moi je suis ressortie de cette expo (leçon de vie) avec plus de force.

C’est pourquoi je vous invite tous à aller voir la page Facebook «C’est pas marqué sur mon front»  et si vous pouvez l’expo.

Je finis par une phrase de Max Tchung Ming, créateur du projet :

 «C’est (pas) marqué sur mon front» est le reflet simple et tendre de ses âmes témoins des cicatrices encore douloureuses du passé et des brimades banalisées d’une société en mal de bienveillance. Cette exposition est surtout une formidable invitation à saboter l’œil universel pour poser un regard chargé d’espérance sur notre humanité et sa capacité à progresser.

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *