Le voyage de l’espérance
Cette année, le voyage diocésain de l’espérance s’est déroulé à nouveau à Lourdes, pendant une semaine de vie fraternelle ; une nouveauté cependant : le voyage se fait en train au lieu du car, moins long.
Un voyage, très attendu par les 49 participants.
Pour la fraternité de la beauté de Job, Martial depuis le début nous a accompagné dans la préparation, en particulier durant les 4 réunions pour déterminer le programme et voir comment le réaliser.
Les personnes étaient accompagnées par les paroisses, les conférences Saint Vincent de Paul, le Secours Catholique…. Des « avec » et des « sans » : sans domicile, sans papier, sans travail, sans argent, sans bonne santé, valide ou non, isolés, chrétiens ou non, avec des soucis de toutes sortes… mais
TOUS animés d’une même envie : celle de sortir de nos soucis et de nos maisons (quand on en a une)
« J’ai fait des choses avec le groupe que je n’aurais jamais pu faire toute seule. » : c’est la marche de la rencontre et de la fraternité.
Nous avions bien préparé ce voyage, nous l’avons financé par diverses ventes, concert, dons… afin de permettre à TOUS de partir… !
Et nous voilà partis à Lourdes sur le chemin de Bernadette, qui nous a envoyé du haut des cieux, comme de coutume, beaucoup de bonnes ondes mais aussi de la pluie sans compter.
Martial était de la marche sur le chemin jusqu’à la bergerie de Bartrès. Un pique-nique à l’arrivée et un beau temps de silence !
Petite déception le soir : le karaoké qu’il devait animer n’a pu se dérouler : les pluies et le vent ont provoqué une coupure totale d’électricité, toute la soirée et la nuit… Pour une prochaine fois.
Comme d’habitude, une célébration de la salissure a rassemblé presque tout le monde, Martial a tout animé ; le recueillement, l’émotion même, les confidences, les demandes de réconciliation : un moment très fort vécu dans une accalmie providentielle de la météo
Une femme m’a dit sa joie « de s’être réconciliée avec l’humanité » ! quel cadeau ! Merci Seigneur
Chacune, chacun espère un nouveau voyage… Alors… à l’année prochaine ?
Bernard
