Un après-midi vert, vers le Col des Tentes

Durant notre séjour à Lourdes du 14 juillet au 23 juillet 2021, nous avons pris un dimanche de détente. Quelques uns sont allés faire des visites sur Lourdes, d’autres à Gavarnie et Daniel et moi (Gwen) nous sommes allés au col des Tentes.

1ère étape:

Arrivée à Gavarnie, en voiture et d’autres en bus . On a choisi de s’arrêter au pied du Gave où Judith fait une trempette. Après on piquenique.

Le photographe veut pas se mouiller
Stéphanie , Daniel et Delphine
Momo, Judith et Stéphanie

2ème étape
Daniel m’emmène (Gwen, en fauteuil roulant) en voiture jusqu’au col des Tentes.
Du vert clair avec de la lumière, du vert plus foncé dans le fond des vallées et tellement d’autres couleurs. Quelle diversité de teintes pour aller vers ce col des Tentes.
Le contraste est saisissant quand on vient de quitter des roches noires du Cirque de Gavarnie.


Sur les bas-côtés, de nombreux camping-cars sont garés avec une vue imprenable. Dans des virages bordés d’amoncellement de pierres, des moutons dorment collés aux rochers, en mettant juste la tête dans le frais d’un trou.

Arrivé au parking, on descend, puis nous continuons notre ascension sur environ 700m.
Nous montons, lentement, pour surplomber une vallée toute vert clair.
C’est la fin du chemin accessible et Daniel peut continuer un peu tout seul.

Moi, je reste là.

Mon premier reflexe est de prendre des photos, mais non j’arrête.

Plutôt regarder ce site, se nourrir de la force et de l’énergie des montagnes.

  • Au loin, tous les pics des montagnes aux versants parés de sapins où les arbres semblent s’être rassemblés pour le plaisir de mes yeux.
  • Un peu plus près, les vallées se creusent, pour épaissir le mystère gardé par les « géants » que sont tous les sommets des montagnes. Des gouffres sombres aussi apparaissent comme pour avaler sans les partager (cependant la Fraternité de Job est là).
  • Devant mes yeux, en contrebas une grande vallée sans route. Que d’herbe verte chatoyante, une grande pente.
  •  Je m’imagine roulant jusque en bas me retrouvant au milieu des vaches, par un sentier je pourrais aller à un petit chalet et faire une sieste sous l’unique arbre vert foncé. Majestueux planté au milieu d’une grande étendue, rendue minuscule par son éloignement. Il parait perdu au milieu de nulle part.
  • A la hauteur de mes yeux, un gros et large rocher. En continuité de cette vallée verdoyante, peu à peu cette belle robe verte s’estompe pour nous laisser une masse grise ; mais comme ce « géant » est un peu pudique alors il s’enroule dans un large ruban blanc.

Une neige éternelle, blanche, immaculée attire notre regard et laisse planer un mystère. Ces secrets que la montagne nous dissimule, on peut en deviner. Mais il y en aura toujours d’autres.

La grande masse de pierre semble venir arrondir ses angles pour pouvoir au mieux protéger cette partie fragile  et la bercer comme une mère berce son enfant.

Alors, Daniel revient en disant que la frontière est vite là. Et on reprend la descente jusqu’au parking. Là, je prends le temps de m’assoir sur une pierre et de contempler encore cette vallée. Sous un autre angle c’est toujours ++++BEAU.

Rêver en regardant


Fini de rêver, on repart vers Gavarnie pour retrouver les autres, malheureusement le coffre de la voiture ne veut plus s’ouvrir mais on se débrouille.

Dans la rue de Gavarnie, on voit Judith qui fait les boutiques, pendant que Stéphanie mange une glace. Gino redescend un peu plus tard du cirque, quant à Sarah et ses fils, ils vont se faire désirer jusqu’au bout. Dans une rue, nous rencontrons un drôle de personnage (encore le mystère).

Drôle de rencontre

Nous allons vers l’endroit où s’arrête le bus et nous attentons Sarah, Ali et Momo. Néanmoins c’est le bus qui arrive en premier, par chance le chauffeur va prendre un café. Cela donne le temps à Daniel de me demander si je pouvais monter dans le car pour laisser la place aux absents. Juste quand nous faisions la queue Sarah est arrivée, suivie par ses deux fils.

La superbe journée détente est terminée. On recommence quand ?

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