Poème : Je veux omettre le temps de Cerise
La galère, on la porte dans ses bras, dans ses jambes, nos genoux qui se plient et se déplient sous la masse des soucis,
Dans son ventre, avec ses boules, et ces envies de vomir, pire vomir ses tripes
Dans sa tête, où les pensées se mêlent et s’entremêlent, ne laissant pas au temps le temps.
On galère, on galère, La galère, c’est dur
La beauté du lieu est estropiée, mais la galère nous emmènera loin, elle nous permet d’être dans un autre univers, celui inconnu de son intériorité.
Penser en silence, silence on galère, nouvel air ouvert sur l’air du temps et par tous les temps.
On galère, on galère, enfants martyre, femme battue, SDF, malade, mal-aimé.
On galère, on galère, expérience qui remplit mon CV. Oui mémère, la galère emplit ma vie !
La souffrance envahit mon cœur, le mal nage dans mon âme.